Le paludisme ou la malaria représente ces derniers temps plus de 70% de motifs de consultations.
Le paludisme grave, c’est-à-dire celui qui nécessite l’administration de la quinine en perfusion veineuse est cause de nombreuses hospitalisations. Dans certaines polycliniques, la surveillance des malades sous ‘’schéma quinine’’ est la principale, si pas la seule activité hospitalière.
Combien de comprimés de quinine sont consommés dans une ville comme Kinshasa ?
Combien de perfusion à ‘’domicile’’ sont administrés ?
Des insecticides, des crèmes anti-moustiques, des moustiquaires imprégnées ou non nous sont proposés à tous les coins de la rue.
Entre-temps, imperturbable, la malaria continue à faire des ravages. Le paludisme est cause de pauvreté parce qu’il soustrait le malade des activités lucratives une bonne partie de l’année.
La pauvreté est une voie toute tracée pour le paludisme à cause de l’insalubrité et des conditions de vie précaires.
Un cercle vicieux qui ne fait qu’enfoncer nos populations dans la misère, s’il ne décime pas une grande partie de nos enfants âgés de moins de cinq ans.
Une stratégie a été adoptée et des slogans proposés. Ne faut-il pas s’arrêter, évaluer, repenser, et mieux définir les actions à mener. Est-ce une question de stratégie, un problème d’hommes ou de volonté politique.
Il s’agit d’un défi à relever.
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