La lutte contre le paludisme en République Démocratique du Congo reste toujours une grande préoccupation à la fois au niveau des familles, des communautés vivant autant en milieu urbain qu’en province, ainsi sur l’étendue du territoire national. Pour les observateurs, la bataille est perdue d’avance. Et pour cause
Des montagnes d’immondices entassées ça et là au niveau des différents coins de rue, soit par des tireurs des chariots qui les déversent impunément le long des avenues, faute d’être acheminées vers des décharges publiques considérées comme étant des lieux de transit avant leur transfert vers les centres de recyclage.
L’opinion demeure pessimiste compte tenu du non-respect des règles d’hygiène et des normes environnementales. Malgré les mesures de prévention elle pense que cette lutte contre le paludisme est loin d’être gagnée car le comportement de certains compatriotes laisse à désirer. Pourtant , de gros efforts ont été conjugués pas l’organisation mondiale de la santé ( OMS), qui a même ciblé cette maladie comme l’une de ses priorités.
L’OMS a institué dans ce cadre, le programme de lutte antipaludique censé coordonner les activités menées au niveau mondial, afin de parvenir à son élimination, à la réduction de la mortalité d’au moins 90% dans les 35 pays les plus touchés dans le monde.
De nombreux partenaires de l’OMS se sont eux aussi lancés dans cette bataille puisque le paludisme constitue l’une des principales causes de décès à travers le monde.
Des nombreuses personnes pensent que la lutte contre le paludisme en RDC, et plus précisément dans la ville de Kinshasa est un combat que l’adversaire a déjà remporté la victoire.
Il faudrait souligner à l’occasion que parmi les mesures de prévention contre cette maladie, il y a notamment l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticides. Mais cela ne peut être efficace que si et seulement si cette mesure s’accompagne d’autres mesures telles que l’assainissement du milieu, le curage des caniveaux, l’évacuation régulière de nids de moustiques, ainsi que la désinfection quotidienne de l’environnement
Melba Muzola
Le Phare du 14 janvier 2020
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